jeudi 19 septembre 2024
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Affaire Samuel Paty : 14 personnes jugées pour l’assassinat du professeur, dont 6 collégiens et des adultes complices de l’attaque terroriste.

Le PNAT demande que quatorze personnes soient jugées pour l’assassinat de Samuel Paty

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a demandé que quatorze personnes soient jugées pour leur implication dans l’assassinat de Samuel Paty, un professeur d’histoire-géographie qui a été décapité le 16 octobre 2020 à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines), par un jeune homme de 18 ans, Abdoullakh Anzorov, réfugié russe d’origine tchétchène. Le terroriste, abattu par la police, avait été radicalisé et reprochait au professeur d’avoir montré en classe des caricatures de Mahomet.

Le PNAT demande que l’infraction la plus grave, complicité d’assassinat terroriste, soit retenue seulement pour deux amis de l’assaillant Abdoullakh Anzorov. Azim E. et Naïm B. l’ont accompagné pour acheter un couteau. Le second était allé avec lui jusqu’au collège de Conflans-Sainte-Honorine. Le ministère public requiert également les assises pour six autres adultes et demande que six collégiens soient jugés pour des délits.

Brahim Chnina, père d’une collégienne visée par une exclusion pour indiscipline et qui prétendait avoir assisté au cours, et le sulfureux militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, auteurs de vidéos sur les réseaux sociaux qui avaient attisé la polémique, avaient été mis en examen pour complicité, tout comme Priscilla M., trentenaire convertie à l’islam, en lien sur Twitter avec l’assassin les jours précédant l’attaque.

Mais pour ces trois personnes, comme pour trois autres adultes, le PNAT demande finalement un procès, également aux assises, pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, selon la source proche du dossier. Le PNAT requiert que la collégienne à l’origine de l’affaire comparaisse également devant ce tribunal pour dénonciation calomnieuse.

Clôturées début octobre, les investigations ont ensuite été réouvertes quelques semaines, le temps de vérifier l’emploi du temps de proches d’Abdoullakh Anzorov. Il appartient désormais aux juges d’instruction antiterroristes de prendre une décision finale sur un renvoi en procès de ces personnes.

Les demandes du PNAT reflètent une volonté de rendre justice à la victime et de faire éclater la vérité. Cet événement rappelle le besoin de cultiver la paix et le respect dans les sociétés modernes où la diversité est de plus en plus présente.

Mots-Clés: Samuel Paty, assassinat, PNAT, procès, terrorisme.

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