Après deux jours de spéculations tumultueuses, Huguette Bello, présidente de la région La Réunion, a refusé la proposition de devenir Première Ministre au sein du Nouveau Front populaire (NFP). Dans un communiqué, elle a pris acte du manque de consensus autour de sa candidature au sein du NFP, notamment en l’absence de soutien du Parti Socialiste. Ainsi, elle a décliné l’offre pour favoriser un accord rapide au sein du parti.
Cette décision intervient dans un contexte où le NFP revendique le droit de former le gouvernement, malgré le refus d’Emmanuel Macron qui souhaite une coalition alternative. Le nom de Huguette Bello avait été avancé par le Parti Communiste, avec le soutien de La France Insoumise, mais n’a pas reçu l’appui des socialistes. Cette situation a entraîné un manque de clarté au sein du NFP et a abouti au renoncement de Mme Bello.
Les appels à une réunion des chefs de partis se multiplient pour sortir de l’impasse actuelle. Les débats s’annoncent tendus, avec la possibilité d’un autre nom que celui d’Olivier Faure pour occuper le poste de Premier Ministre. Les écologistes se montrent ouverts à la candidate Bello, mais souhaitent pouvoir défendre sa candidature face à un manque de diversité des propositions.
Dans cette course à la nomination du Premier Ministre, les différents partis politiques cherchent des alliances et des compromis pour former un gouvernement solide et stable. Les visions divergentes et les intérêts particuliers compliquent la recherche d’une solution satisfaisante pour tous. À l’approche de la réunion de la nouvelle Assemblée, les tensions politiques sont à leur comble, chacun cherchant à tirer son épingle du jeu.