Christian Tein, dirigeant de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), a été surpris par la décision du tribunal de Nouméa. Lui et les autres membres de la CCAT ont été placés en détention provisoire en France, à des milliers de kilomètres de chez eux. Les avocats ont exprimé leur stupeur devant cette décision inattendue et rapide, sans possibilité de débat lors des audiences.
La CCAT, considérée comme un groupe de militants pour la liberté, a été accusée d’être à l’origine des violences en Nouvelle-Calédonie. Les accusations ont entraîné des réactions de soutien, dénonçant la partialité de la justice coloniale. Les avocats s’inquiètent pour les droits de la défense, étant donné la distance géographique entre les détenus en métropole et eux-mêmes en Nouvelle-Calédonie.
Cette décision de transfert rapide vers des établissements pénitentiaires en France a soulevé des questions sur la préparation logistique et l’équité du processus. Les avocats envisagent de faire appel de cette décision soudaine et complexe, qui laisse les familles et proches des détenus dans une situation difficile. La saga judiciaire des membres de la CCAT continue, alimentant les polémiques autour de la justice en Nouvelle-Calédonie.
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