Samedi 21 janvier, une dizaine d’organisations de jeunesse ont manifesté à Paris contre la réforme des retraites, soutenues activement par La France insoumise (LFI). Les jeunes, révoltés, veulent « dire stop à cette mesure antisociale » et « ne pas être la génération sacrifiée ». Les organisateurs espèrent faire mieux qu’en octobre, mais le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a été plus discret dans sa communication pour ne pas froisser les syndicats.
La CGT, elle, a déclaré que « ce n’est pas le moment de se diviser » et que « vu la mobilisation de jeudi, tout le monde a compris quelle est la date importante de la semaine ». LFI a donc préféré se mettre en retrait et se contenter d’un soutien, en estimant que « ce n’est pas du tout une question de concurrence entre les mobilisations, c’est complémentaire ». L’Union nationale des étudiants de France (UNEF) et l’alliance de gauche Nupes ne participent pas à cette initiative.
Emmanuel Macron a rappelé, jeudi soir, de Barcelone, que la démocratie supposait de respecter sa légitimité électorale et que « nous devons faire cette réforme ». Il a ajouté que « ce vote m’oblige pour les années à venir » et que « il y a aussi eu un premier tour qui m’a placé en tête ». Il a donc appelé à la « détermination ».
Les jeunes manifestants souhaitent faire entendre leur voix et dire qu’ils ne sont pas « la génération sacrifiée ». Ils veulent aussi montrer que leurs revendications sont complémentaires à celles des syndicats et non concurrentes.
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