jeudi 19 septembre 2024
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PS : le Congrès et l’avenir de la Nupes, enjeux cruciaux

Nicolas Mayer-Rossignol, le trublion de la gauche

Nicolas Mayer-Rossignol est un homme politique français qui a su s’imposer dans le paysage politique français grâce à son sens de la stratégie. Mardi 17 janvier, on l’a retrouvé au gymnase Japy à Paris, où il applaudissait Mathilde Panot, la cheffe de file des députés La France insoumise. Cette dernière a lancé un message clair : « Nous ferons plier Macron et ce gouvernement ». Ce soir-là, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) tenait son premier meeting contre la réforme des retraites.

Sur l’estrade, des figures politiques connues se sont succédées, comme Olivier Faure, Marine Tondelier d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Fabien Roussel du Parti communiste (PC) et François Ruffin de La France insoumise (LFI). Mais pourquoi donc Nicolas Mayer-Rossignol était-il présent, alors qu’il critique depuis septembre 2022 l’alliance des mouvements de gauche ? Il a expliqué : « Je reste fidèle à ma voie centrale de rassemblement de la gauche. Face à la régression que veut nous imposer la droite sur les retraites, nous devons rester unis. »

Jeudi 19 janvier, Nicolas Mayer-Rossignol disputera le second tour du congrès du Parti socialiste (PS) pour devenir le premier secrétaire. Une semaine plus tôt, son texte d’orientation « Refondations » a remporté 30 % des suffrages des militants, devant celui d’Hélène Geoffroy (20 %). L’ancien président de la République, François Hollande, a même appelé les militants à voter pour Nicolas Mayer-Rossignol.

Le lendemain du premier vote, le duo s’est retrouvé dans un café parisien. Officiellement, il n’y a pas eu de négociations d’appareil. Marine Tondelier a appelé ses troupes à soutenir Nicolas Mayer-Rossignol. Cependant, le camp d’en face s’inquiète : « Les militants vont-ils voter le retour des éléphants ? », a lancé Olivier Faure, agitant la figure de François Hollande comme un chiffon rouge.

Les proches du premier secrétaire sont « raisonnablement confiants », estimant qu’une prime bénéficie au sortant et qu’une partie des adhérents ayant voté pour le Rouennais ont simplement voulu adresser un avertissement à Olivier Faure. Ce dernier ne s’attend pas à l’emporter haut la main.

Mots-Clés: Nicolas Mayer-Rossignol, Parti socialiste, La France insoumise, Olivier Faure, François Hollande

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