Le maire de Saint-Brévin-les-Pins, Yannick Morez, a démissionné suite à l’incendie de son domicile en mars dernier. La gauche s’insurge face à cette situation, tandis que la majorité est mal à l’aise. Suite à ces événements, Fabien Roussel du PCF affirme sur Twitter qu’il soutient le maire de Saint-Brévin-les-Pins, ciblé par l’extrême droite, et que l’inaction de l’Etat est une honte absolue. De son côté, Olivier Faure du PS réagit sur le même réseau social en qualifiant l’événement de honteux et en regrettant que l’Etat n’ait pas pris la mesure de ce qu’il se passait. Marine Tondelier d’EELV renchérit en affirmant que la République recule. Raphaël Glucksmann de Place publique parle quant à lui de désastre et de triomphe de la haine, et Clémentine Autain de LFI regrette que ces élus soient abandonnés à leur sort par le pouvoir. En fin de matinée, Elisabeth Borne considère l’incident comme très choquant et confirme qu’elle va recevoir le maire démissionnaire la semaine suivante. Elle exprime également son souhait de mieux protéger les maires et renforcer l’accompagnement des maires en difficulté. Emmanuel Macron a quant à lui exprimé sa solidarité envers Yannick Morez, condamnant les attaques indignes dont il a été victime. Depuis plusieurs mois, la ville de Saint-Brévin-les-Pins est au centre des tensions en raison d’un projet visant à déplacer le centre d’accueil de demandeurs d’asile près d’une école élémentaire. Des manifestations ont été organisées contre ce projet, notamment par la mouvance de Reconquête !, le parti d’Eric Zemmour.
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