vendredi 22 novembre 2024
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Gérard Larcher secoue le Sénat et provoque l’indignation de la gauche lors des débats sur la réforme des retraites.

Gérard Larcher provoque la tension et la confusion lors des débats sur la réforme des retraites au Sénat

Le Palais du Luxembourg a été le théâtre d’une tension inhabituelle le 2 mars 2023, lors de la première journée des débats sur la réforme des retraites au Sénat. Le président Les Républicains (LR) du Sénat, Gérard Larcher, a levé la séance à 3 heures du matin, en plein examen de l’article 7 du projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale. Cet article devrait consacrer le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

Au début de la soirée, les sénateurs avaient commencé les discussions de cet article clé dans le calme, selon un accord tacite entre la majorité sénatoriale, la gauche et Gérard Larcher. Mais plus tard dans la nuit, la majorité sénatoriale a accéléré les discussions par le recours à l’article 38 du règlement pour parvenir à un vote plus rapide de l’article 7. Cette action a provoqué la furie des groupes de gauche, qui ont quitté l’hémicycle. Les sénateurs socialistes, communistes et écologistes ont dénoncé les « manœuvres » de la majorité sénatoriale, accusant Gérard Larcher d’en être l’autorité.

Face à cette réaction, Gérard Larcher a répondu avec diplomatie, en souhaitant que le débat se poursuive sans caricaturer l’attitude de l’assemblée. Finalement, la séance a été levée et les sénateurs devraient reprendre l’examen de l’article 7, avec ses 75 amendements restants, le lendemain à 16 heures 30.

Au cours de ces premiers jours de débats sur la réforme des retraites, la gauche s’est retrouvée dans une zone grise entre la défense acharnée de milliers d’amendements et une obstruction manifeste, déplorée par la droite. Le président du groupe LR, Bruno Retailleau, a déclaré que « l’obstruction est au Parlement ce que la désertion est au soldat », soulignant que leur élection ne consiste pas à faire des groupes de parole, mais à voter. Le président du groupe centriste, Hervé Marseille, a quant à lui indiqué que la gauche sénatoriale avait « baladé » la droite pendant cinq jours et se demande s’ils n’ont pas attrapé le virus de la Nupes.

Mots-Clés: Gérard Larcher, Réforme des retraites, Sénat, Tension.

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