Franck Riester, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, avait pour mission de faire le lien entre le gouvernement et les parlementaires de tous bords. Son rôle était de faciliter les accords sur les textes, mais aussi de déjouer les pièges procéduraux mis en place par l’opposition. Cependant, en un an de majorité relative, il n’a pas réussi à trouver sa place auprès des élus, qu’ils soient de la majorité présidentielle ou de l’opposition.
Certains députés critiquent le ministre, le qualifiant de « fantôme du Palais-Bourbon ». Ils le décrivent comme une personne solitaire qui ne parle qu’à ses collaborateurs. Pour eux, Franck Riester est une erreur de casting de la part du président de la République lors des législatives. Cette accusation est réfutée par le ministre lui-même, qui affirme privilégier les discussions avec les présidents de groupes et de commissions, ainsi qu’avec les rapporteurs de textes. Son rôle est de faciliter les échanges et de réduire les tensions existantes.
La nomination de Franck Riester en juillet 2022, en remplacement d’Olivier Véran, avait été perçue comme une main tendue à la droite. En effet, les 62 députés Les Républicains étaient considérés comme essentiels pour obtenir des majorités « texte par texte ». De plus, la nomination du président du parti Agir au gouvernement visait à limiter l’influence de l’ancien Premier ministre, Édouard Philippe, et de sa formation Horizons. Cependant, les relations interpersonnelles nécessaires à l’exercice de ses fonctions n’ont jamais vraiment existé entre Franck Riester et sa famille politique d’origine.
Certains députés regrettent cette situation. Ils estiment qu’il aurait fallu nommer quelqu’un de plus politique à ce poste, qui aurait su mieux les comprendre et les traiter. Malgré cela, ils reconnaissent que Franck Riester n’est pas le plus hostile d’entre tous. Il n’a jamais insulté les députés Les Républicains, contrairement à d’autres membres du gouvernement. Cependant, le président de groupe LR, Olivier Marleix, met en cause les choix du chef de l’État, affirmant qu’aucun ministre de Macron n’est transparent.
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