Des propos qui dérangent
Trente-neuf députés de gauche ont adressé, le 21 décembre dernier, une lettre à la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, pour demander la levée de l’immunité parlementaire de leur collègue Meyer Habib. Ce dernier a fait l’objet de cette demande en raison de propos qu’il a tenus à l’Assemblée concernant la situation à Gaza.
Des propos choc à l’Assemblée nationale
Lors de la séance des questions au gouvernement, Meyer Habib a prononcé des déclarations qui ont suscité un vif émoi. En réponse à une question du député Eric Coquerel, Meyer Habib a lancé : « Et ce n’est pas fini ! ». Ces propos sont survenus à la suite de la mort d’un agent du Quai d’Orsay lors de bombardements israéliens sur un bâtiment d’habitation abritant des civils. Les députés signataires de la lettre demandent une peine disciplinaire lourde à l’encontre de M. Habib.
Une réaction polémique face aux critiques
Face aux critiques formulées à son encontre, Meyer Habib s’est défendu en dénonçant une « manipulation grossière » des députés de gauche. Il a également mentionné l’apologie du terrorisme, le négationnisme et l’antisémitisme qui seraient, selon lui, à l’œuvre dans leurs rangs.
En réponse à ces prises de paroles, les députés signataires de la lettre voient dans ces propos une forme d’«apologie de crimes de guerre»
Il n’est pas rare que des députés ou des ministres se livrent à des échanges musclés à l’Assemblée nationale. Les disputes, les polémiques et les débordements verbales lors des débats sont souvent au centre de l’actualité politique.
Mots-clés:
Assemblée nationale, députés, Meyer Habib, levée d’immunité parlementaire, échanges musclés, polémique.