vendredi 22 novembre 2024
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Congrès du PS : un parti plus divisé et plus affaibli que jamais

Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol se livrent à une bataille féroce pour la place de premier secrétaire du Parti socialiste (PS). La veille du second tour pour l’élection du nouveau secrétaire à Nantes, le 18 janvier 2023, le communiqué publié le 19 janvier annonçait l’arrivée en tête de l’actuel chef de file avec 50,83 % des voix. Des chiffres qui font état d’une avance de seulement 393 voix, mais qui restent à affiner.

Durant la nuit de jeudi à vendredi, les accusations de triche ont fleuri dans les deux camps. Le parti a tenté de prouver sa bonne foi et sa « transparence » en détaillant les résultats des votes de chaque département, depuis l’Ain jusqu’au Val-d’Oise. Corinne Narassiguin, la numéro deux du PS, a réaffirmé « l’ordre d’arrivée des candidats », considérant que les irrégularités étaient « plus nombreuses chez Olivier Faure que chez Nicolas Mayer-Rossignol ».

Le maire de Rouen, crédité de 49,17 % des suffrages, a réaffirmé sa victoire dans la foulée, avec une très faible avance cependant. Pour David Assouline, sénateur socialiste de Paris et proche de Nicolas Mayer-Rossignol, le score de ce dernier se situerait de « 50,3 % à 50,7 % ». Les irrégularités porteraient, selon lui, sur « un millier » de bulletins.

Le quadragénaire a promis d’exploiter tous les recours juridiques possibles afin d’éviter que les militants ne se fassent « voler l’élection ». Dans la nuit de jeudi, il a rendu visite à Olivier Faure au siège du PS, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), réclamant le poste de premier secrétaire, tout en lui offrant « une main tendue » et une « direction commune ».

Ce congrès du PS de 2023 pourrait laisser dans son histoire les mêmes traces que celui de Reims en 2008 ou de Rennes, en 1990. Il sera l’occasion de voir si les résultats sont validés ou si des recours sont nécessaires pour éviter que les militants ne se fassent « voler l’élection ».

Mots-Clés: Olivier Faure, Nicolas Mayer-Rossignol, Parti socialiste, Corinne Narassiguin, David Assouline, Christophe Clergeau, Nantes, Marseille, Reims, Rennes.

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