Le coureur britannique Hamish Turnbull a été aperçu au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines lors des Jeux olympiques de Paris le 6 août 2024. L’atmosphère qui règne dans ce lieu contraste avec le reste des Jeux, avec une nette prédominance des nations du Commonwealth. La piste cyclable, autrefois fief de la France, s’est transformée en une « Maison du Commonwealth » où les performances australiennes, britanniques et néerlandaises volent la vedette.
Lors de la deuxième journée de compétition, les titres de musique comme « Don’t Stop Believing » de Journey rappellent que le vélodrome résonne en anglais plutôt qu’en français. Le directeur de la performance olympique de la Fédération française de cyclisme exprime sa déception, constatant que les Britanniques ont pris le devant de la scène. Les supporteurs français, eux, semblent en retrait, peut-être fatigués par les récentes déceptions sportives.
Les voix françaises sont moins audibles, les performances des athlètes tricolores moins impressionnantes. Les entraîneurs pointent du doigt un public timide et regrettent le manque de visibilité des couleurs nationales, submergées par les drapeaux britanniques. Malgré des appels à la mobilisation, l’ambiance est bien loin de celle des championnats du monde de l’année précédente, marquée par une ferveur populaire bien plus intense. Les enjeux de la compétition olympique et les conditions d’accès au vélodrome peuvent expliquer en partie cette atmosphère plus calme et moins enthousiaste.