Pierre Rabadan et Anne Hidalgo se sont jetés dans la Seine le mercredi 17 juillet 2024. KAI PFAFFENBACH / REUTERS
Anne Hidalgo et Tony Estanguet ont aussi pris un bain dans la Seine ce mercredi 17 juillet 2024. JULIEN DE ROSA / AFP
Après avoir fait cette promesse à plusieurs reprises, Anne Hidalgo l’a finalement réalisée. La maire de Paris s’est baignée dans la Seine en compagnie de Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 (Cojop), de Marc Guillaume, préfet d’Île-de-France, et de Pierre Rabadan, adjoint de la maire de Paris en charge du sport, quelques jours avant les épreuves de natation en eau libre des Jeux olympiques.
« En nettoyant la Seine, nous préparons non seulement les Jeux olympiques, mais aussi nous protégeons les océans pour les générations futures » a déclaré la maire de Paris après sa baignade.
Avec un temps ensoleillé, une eau à 20°C, et une diminution des bactéries et du débit, les conditions étaient enfin réunies pour ce plongeon historique de ces trois personnalités clés des Jeux olympiques.
La ministre française des Sports et des Jeux, Amélie Oudéa-Castéra, les avait précédés en se baignant secrètement dans la Seine samedi matin.
Cette mise en scène peut sembler anecdotique, mais elle revêt une importance cruciale pour les organisateurs des JO qui ont fait de la Seine la vedette de ces jeux et de sa dépollution l’un des piliers de leur candidature.
Au cours des deux dernières semaines, malgré le débit toujours élevé de la Seine (environ 400 m3/seconde mardi), ce qui nuit à la qualité de l’eau, la mairie et la préfecture de région ont annoncé des résultats bactériologiques globalement positifs, après plusieurs analyses négatives en raison des pluies en juin.
Selon les deux derniers prélèvements effectués les 26 juin et 4 juillet par l’ONG Surfrider le long du parcours olympique, la présence d’E.Coli et d’entérocoques, les deux bactéries fécales mesurées pour autoriser ou non la baignade, respectait les normes des fédérations internationales des sports concernés.
« Les eaux sont adéquates pour la baignade à l’heure actuelle » a commenté Marc Valmassoni, coordinateur eau et santé chez Surfrider, regrettant toutefois que la présence de produits chimiques ne soit pas prise en compte par les autorités.
Plus de détails à suivre.