Kylian Mbappé, nouveau capitaine de l’équipe de France de football, a tenu sa première conférence de presse en tant que tel, jeudi 23 mars, à la veille du match contre les Pays-Bas, comptant pour les qualifications pour l’Euro 2024. « C’est avant tout un kif ! Je suis capitaine de mon pays, c’est une nouvelle responsabilité », a-t-il déclaré, souriant. Pour le joueur de 24 ans, le brassard ne changera rien : « Je vais l’assumer naturellement, ça ne va pas changer ma manière de jouer. » Si Mbappé est avant tout un soliste, il va devoir désormais assumer une nouvelle mission, celle de leader d’un groupe au-delà de la pelouse.
Pour Didier Deschamps, cette promotion était une évidence. Kylian Mbappé « a toutes les qualités » pour porter le brassard, a-t-il affirmé. Le numéro 7 du PSG s’est en effet posé en « fédérateur » pour cette « rentrée des classes » des Bleus, après le départ de plusieurs vétérans, dont Hugo Lloris, qui était très habile dans sa communication. Mais Mbappé, qui n’a pas peur de prendre position sur des sujets de société, a tenu à rappeler qu’il ne changerait pas la personne qu’il est. « Je ne suis pas comme Hugo » , a-t-il notamment affirmé.
Outre cette responsabilité nouvelle, Mbappé a su gérer une situation qui aurait pu mal tourner : les états d’âme d’Antoine Griezmann, nommé vice-capitaine. « J’ai parlé avec Antoine, il était déçu et c’est compréhensible. Je lui ai dit que j’aurais eu la même réaction », a confié Mbappé, se montrant déterminé à travailler en tandem avec le joueur de l’Atletico Madrid : « on va être main dans la main pour essayer de faire régner cette équipe de France au niveau mondial. »
Enfin, le joueur a clôturé cette première conférence de presse sur une note plus légère, en évoquant la chute de Noël Le Graët, démissionnaire fin février après une fin de règne chaotique, et dont il avait tweeté son soutien à Zinedine Zidane. « Que mes paroles font grand bruit, je le sais », a-t-il plaisanté.
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