vendredi 14 mars 2025

Scandale au Parlement européen : la corruption atteint des sommets !

Le Parlement européen fait face à un nouveau scandale de corruption, moins de trois ans après l’affaire du « Qatargate ». Le 13 mars 2025, la police belge a effectué une vingtaine de perquisitions en Belgique et même une au Portugal, dans le cadre d’une enquête visant des pratiques de corruption au sein de cette institution. Plus de cent agents de police ont été déployés dans les trois régions belges : la Flandre, la Wallonie, et Bruxelles, pour interroger plusieurs personnes, dont certains lobbyistes associés à l’entreprise chinoise de télécommunications Huawei.

La situation autour de ce scandale met en lumière des allégations concernant des activités corruptives qui auraient eu lieu depuis 2021. Selon des médias locaux comme Le Soir et la RTBF, les enquêteurs se penchent sur des pratiques de lobbying douteuses, mêlant rémunérations pour des prises de positions politiques et des cadeaux luxueux, englobant des frais de repas, des voyages et des invitations à divers événements sportifs. Ces actions avaient pour objectif de favoriser des intérêts commerciaux spécifiques sous couvert de lobbying officiel.

Un acteur central de cette affaire serait un ancien assistant parlementaire, devenu directeur des affaires publiques du bureau de Huawei à Bruxelles. Plusieurs lobbyistes ont déjà été arrêtés et devraient être présentés à la juge d’instruction supervisant l’enquête. Bien qu’un certain nombre d’eurodéputés figurent dans le collimateur des enquêteurs, aucun n’a encore été placé en garde à vue. Le parquet fédéral belge enquête sur des faits de « corruption active au sein du Parlement européen » ainsi que sur des incidents de « faux et usage de faux », le tout dans le cadre d’une supposée « organisation criminelle ».

Les méthodes de dissimulation employées sont également préoccupantes. Les versements en question auraient été camouflés à travers des flux financiers associés à des frais de conférences, payés via des intermédiaires. Le parquet a également déclaré qu’il s’efforçait d’identifier d’éventuels cas de blanchiment d’argent, avec plusieurs documents et objets saisis en vue d’analyses méticuleuses.

Face à cette deuxième crise en moins de trois ans, le Parlement européen, qui est la seule institution de l’Union européenne élue par les citoyens, a réagi. Une porte-parole a indiqué que l’institution prenait note de cette nouvelle enquête et a promis de coopérer pleinement avec les autorités judiciaires.

Les implications de ce nouveau scandale sont alarmantes, car elles soulèvent des questions non seulement sur l’intégrité des institutions européennes, mais également sur la confiance des citoyens envers leurs représentants élus. Alors que le système démocratique est mis à l’épreuve, les investigations en cours pourraient redéfinir la manière dont le lobbying est effectué et régulé au sein de l’Union européenne.

Mots-clés: Parlement européen, corruption, Huawei, enquête judiciaire, lobbying

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