La présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili, a pris une décision courageuse en mettant son veto sur la loi controversée sur l’« influence étrangère », suscitant ainsi des réactions passionnées au sein du pays du Caucase. Cette initiative a été saluée par ses partisans comme un acte de défense de la constitution géorgienne face à une législation perçue comme pro-russe. Cependant, le parti au pouvoir, Rêve géorgien, reste déterminé à faire passer cette loi malgré le veto présidentiel, ce qui soulève des interrogations sur la stabilité politique du pays.
Les manifestations de masse qui secouent la Géorgie depuis plus d’un mois témoignent de l’opposition féroce des citoyens à cette loi. La communauté internationale a également réagi, avec des condamnations de l’OTAN, de la Commission européenne et de l’ONU. Cette législation oblige tout média ou ONG recevant plus de 20% de son financement de l’étranger à se déclarer comme une « organisation servant les intérêts d’une puissance étrangère », ce qui a suscité des comparaisons avec des lois similaires en Russie.
La proposition d’amendements par la présidente Zourabichvili n’a pas suffi à apaiser les tensions, et le premier ministre Kobakhidze a signalé une ouverture à la discussion sur d’éventuelles modifications. La Géorgie, en tant qu’ancienne république soviétique et candidat officiel à l’adhésion à l’Union européenne, se retrouve à la croisée des chemins entre l’Est et l’Ouest, avec des enjeux politiques cruciaux à l’horizon pour son avenir.
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