Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a réagi lors d’une conférence de presse au sujet d’un article publié par le site Disclose, affirmant que la France aurait livré à Israël des pièces de cartouches potentiellement utilisées contre des civils à Gaza. Cette livraison de maillons M27, destinés à relier des balles de fusils-mitrailleurs, aurait été effectuée par la société marseillaise Eurolinks à la société israélienne IMI Systems depuis le port de Marseille. Ces informations, non encore confirmées par Le Monde, concernent environ 100 000 pièces.
En réponse à une question sur le sujet, le ministre a précisé que la licence de réexportation n’autorise pas l’armée israélienne à utiliser ces composants. Il a également souligné le contrôle rigoureux des licences d’exportation, renforcé à la demande du président de la République à l’automne dernier. Les commandes d’Israël auprès des industries françaises de défense s’élevaient à 15 millions d’euros en 2022, et les composants fournis incluaient des éléments strictement défensifs, comme ceux destinés au Dôme de fer.
En mettant en lumière les détails de cette affaire et les mesures de contrôle instaurées, le ministre a cherché à clarifier la situation et à assurer que les exportations françaises répondent à des critères stricts. Il a insisté sur le caractère défensif des composants fournis à Israël, tout en faisant état d’une surveillance étroite pour garantir la conformité aux normes établies.