Libéré après 149 jours de détention dans une prison de Nuuk, au Groenland, Paul Watson, célèbre militant écologique et fondateur de Sea Shepherd, suscite autant de triomphe que de questionnements. Ce dénouement, bien que salué comme une victoire pour les défenseurs des océans, masque une vérité plus complexe : l’activiste, toujours visé par un mandat d’arrêt international émis par le Japon, reste juridiquement vulnérable. Sa libération, obtenue grâce à des arguments juridiques solides, met en lumière les défis croissants auxquels sont confrontés les militants écologistes sur la scène internationale, entre luttes pour la justice et pressions politiques.