L’ancien président américain Donald Trump, connu pour ses prises de position polémiques, relance une nouvelle controverse en demandant une enquête sur les prétendus soutiens financiers accordés par des célébrités à la campagne de Kamala Harris. Cette déclaration, publiée sur sa plateforme Truth Social, cible des figures emblématiques telles que Beyoncé, Oprah Winfrey et Bruce Springsteen. Trump les accuse d’avoir reçu des paiements en échange de leur soutien public, une pratique qu’il qualifie de « fraude électorale ». Alors que les démocrates rejettent catégoriquement ces allégations, ce nouvel épisode illustre un clivage persistant entre Trump et le monde du divertissement.
Donald Trump dénonce des paiements illégaux à des célébrités
Dans une nouvelle salve d’accusations, Donald Trump s’est insurgé contre ce qu’il qualifie de « paiements déguisés » effectués par la campagne de Kamala Harris à des figures emblématiques du divertissement. S’exprimant sur sa plateforme Truth Social, l’ancien président a annoncé son intention de lancer une enquête majeure pour exposer ce qu’il décrit comme une « escroquerie électorale illégale au plus haut niveau ». Selon lui, ces paiements auraient été effectués sous couvert de prestations artistiques, une pratique qu’il estime contraire aux règles électorales.
Trump accuse directement Harris d’avoir exploité des célébrités pour renforcer sa campagne présidentielle, citant des noms tels que Beyoncé, Oprah Winfrey, et Bruce Springsteen. « Les candidats ne sont pas autorisés à payer pour des soutiens. C’est exactement ce que Kamala Harris a fait », a-t-il martelé. Il a demandé aux autorités compétentes de mener une enquête approfondie sur ces allégations, mettant en lumière un débat houleux sur l’influence des personnalités publiques dans la politique américaine.
Ces accusations surviennent alors que Trump continue d’exploiter des arguments polarisants pour mobiliser sa base électorale. Toutefois, l’équipe de Kamala Harris a rapidement rejeté ces affirmations, qualifiant les propos de l’ex-président de « désinformation flagrante ». Ce nouvel affrontement pourrait raviver des tensions déjà vives entre Trump et l’industrie du divertissement, qu’il accuse régulièrement de partialité envers les démocrates.
Beyoncé au cœur des accusations de Trump
Parmi les célébrités visées, Beyoncé occupe une place centrale dans les critiques de Donald Trump. Celui-ci prétend que la chanteuse aurait été rémunérée « des millions de dollars » par les démocrates pour afficher son soutien à Kamala Harris lors de la dernière campagne présidentielle. Il a affirmé que ces paiements n’auraient pas été associés à une quelconque prestation artistique réelle, insinuant une fraude délibérée.
Face à ces accusations, l’équipe de Kamala Harris n’a pas tardé à réagir. Selon leurs déclarations, aucun cachet n’aurait été versé à Beyoncé pour ses apparitions ou pour un soutien public. « Ces affirmations sont totalement infondées et relèvent d’une stratégie de désinformation », a déclaré un porte-parole de la campagne Harris. De son côté, Beyoncé n’a fait aucun commentaire officiel, laissant les rumeurs et spéculations s’intensifier dans les médias.
Cette attaque contre Beyoncé s’inscrit dans un schéma plus large où Trump cible régulièrement des figures influentes du showbiz qu’il perçoit comme des opposants politiques. En accusant l’artiste mondialement reconnue de corruption électorale, il semble vouloir saper la crédibilité des soutiens médiatiques des démocrates, tout en galvanisant ses propres partisans.
Oprah Winfrey et Bruce Springsteen ciblés par Trump
Oprah Winfrey et Bruce Springsteen ne sont pas épargnés par les attaques de Donald Trump. L’ancien président affirme qu’Oprah aurait perçu un million de dollars pour organiser une apparition de Kamala Harris dans son émission. Des accusations immédiatement démenties par Winfrey, qui a qualifié ces propos de « purement fictifs ». Malgré cela, Trump a insisté, dénonçant un « système corrompu » favorisant les démocrates.
Quant à Bruce Springsteen, Trump l’accuse d’avoir été payé pour un concert en Géorgie, qu’il qualifie de « pathétique ». Il n’a pas hésité à railler publiquement le chanteur, déclarant : « Combien Kamala Harris a-t-elle payé Bruce Springsteen pour cette performance pitoyable ? ». Cette déclaration s’inscrit dans un contexte où Trump cherche à discréditer les figures culturelles qui critiquent son administration.
Ces attaques révèlent une stratégie de Trump visant à dénoncer ce qu’il perçoit comme une collusion entre Hollywood et le Parti démocrate. En ciblant des icônes populaires comme Oprah et Springsteen, il espère non seulement ternir leur image, mais aussi renforcer son propre message auprès de sa base électorale.
La querelle explosive entre Trump et Springsteen
La relation entre Donald Trump et Bruce Springsteen s’est envenimée après un concert au Royaume-Uni où le chanteur a vivement critiqué l’administration Trump. Springsteen a qualifié le gouvernement de l’ex-président de « corrompu, incompétent et perfide », tout en fustigeant Trump comme un « leader incapable ». Ces propos incendiaires ont provoqué une réaction virulente de Trump, qui a traité le chanteur de « connard » sur les réseaux sociaux.
Cette querelle illustre un clivage profond entre Trump et une grande partie du monde artistique, symbolisé par la figure emblématique de Springsteen. L’interprète de Born in the U.S.A. n’a jamais caché son opposition aux politiques de Trump, ce qui a souvent fait de lui une cible privilégiée des attaques de l’ex-président. Cependant, loin de se laisser intimider, Springsteen a continué à exprimer ses opinions, renforçant son statut de critique vocal de l’ancien locataire de la Maison-Blanche.
Cette confrontation publique reflète non seulement des désaccords politiques, mais aussi une bataille culturelle plus large entre Trump et ses détracteurs dans l’industrie du divertissement. Ce conflit pourrait bien s’intensifier alors que l’ancien président se prépare pour une nouvelle campagne présidentielle.
Trump face à Hollywood : un affrontement sans fin
Depuis des années, Donald Trump entretient une relation conflictuelle avec Hollywood, et cette dernière offensive ne fait qu’exacerber cette tension. L’ancien président accuse régulièrement l’industrie du divertissement de favoriser systématiquement les démocrates, dénonçant un « système médiatique et artistique biaisé ». Cette perception l’a poussé à cibler des figures influentes comme Beyoncé, Oprah Winfrey et Bruce Springsteen, tout en cultivant le soutien de célébrités qui partagent ses idées, telles que Sylvester Stallone et Mel Gibson.
Pour Trump, Hollywood représente une élite déconnectée des préoccupations du peuple américain, une rhétorique qui trouve un écho auprès de sa base électorale. En attaquant les icônes culturelles associées aux démocrates, il cherche à renforcer son image d’outsider face à un establishment prétendument corrompu. Toutefois, cette stratégie polarise davantage le débat public, accentuant les divisions au sein de la société américaine.
Alors que Trump se prépare pour la prochaine campagne présidentielle, cet affrontement avec Hollywood promet de rester un thème central de son discours. Ce combat contre les géants du divertissement s’inscrit dans une lutte plus vaste pour définir l’influence culturelle et politique aux États-Unis.