Des sauveteurs travaillent sur les lieux d’une attaque israélienne, survenue le 28 mars 2025, dans la banlieue sud de Beyrouth, Liban. Ce bombardement vient rappeler que la paix reste précaire, même quatre mois après le cessez-le-feu qui a mis un terme à la guerre de l’automne 2024 entre Israël et le Hezbollah. Cet événement illustre les tensions persistantes dans la région.
Quatre mois après la trêve signée le 27 novembre 2024, la tranquillité au Liban demeure illusoire. Au cours de la journée du 28 mars, l’armée israélienne a de nouveau bombardé la périphérie de Beyrouth, un quartier densément peuplé et bastion du Hezbollah. Cet incident fait suite à des tirs de roquettes, dont l’un a été intercepté, tandis que l’autre est tombé sur le sol libanais, témoignant des hostilités qui perdurent.
La banlieue sud, qui avait souffert durant le conflit précédent, n’avait pas été la cible d’attaques depuis la trêve. Toutefois, elle demeure sous surveillance constante, avec des drones israéliens qui effectuent régulièrement des survols. Ce même jour, plusieurs frappes ont été menées dans le sud du Liban, causant la mort d’au moins cinq personnes. La routine dans cette région est marquée par des bombardements hebdomadaires, principalement opérés par des drones.
Selon les déclarations des autorités israéliennes, cette opération visait un dépôt de drones du Hezbollah. Avant l’attaque, un ordre d’évacuation avait été émis, provoquant la panique au sein de la population. Des écoles ont été fermées et les habitants ont quitté les lieux en hâte. Alors que des drones, visibles dans le ciel, suscitaient l’inquiétude, l’atmosphère de tension est redescendue une fois l’opération terminée, laissant place à un retour à la normalité précaire.
Les répercussions de ce bombardement sont particulièrement préoccupantes pour la population libanaise, qui vit dans l’angoisse et l’incertitude. La situation demeure tendue au Liban, mettant en lumière les défis actuels du pays pour atteindre un état de paix durable, alors que les affrontements continuent de raviver des souvenirs douloureux et de remettre en question la stabilité de la région.
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