Dans le village de Lusanja, à l’extérieur de Kampala en Ouganda, des bénévoles se sont mobilisés dans la décharge de Kiteezi le 10 août 2024. ABUBAKER LUBOWA / REUTERS
Le bilan de l’effondrement de la décharge de Kampala, survenu le samedi dernier, s’est alourdi pour atteindre trente morts et de nombreuses personnes restent portées disparues, a annoncé la police métropolitaine le mercredi 14 août. « Aujourd’hui, l’équipe a retrouvé six cadavres à 17h30 », a déclaré la police ougandaise. Parmi les victimes se trouvaient un garçon de 3 ans et une fillette de 6 ans, selon un communiqué de la police.
Plus tôt, le porte-parole de la police de Kampala, Patrick Onyango, avait mentionné vingt-six morts et trente-neuf disparus, signalant que trente-cinq résidents locaux et quatre employés de la décharge étaient parmi les disparus. La recherche des personnes disparues est en cours, avec l’utilisation de pelleteuses pour déblayer les déchets.
La décharge de Kiteezi, étendue sur 14 hectares dans un quartier de la capitale, s’est effondrée sous l’effet des pluies torrentielles, ensevelissant habitants, maisons et bétail sous des montagnes de déchets. Des mesures d’urgence ont été prises, telles que l’hébergement de 120 personnes dans une école avoisinante et la prise en charge des habitations englouties.
Le président Yoweri Museveni a qualifié la situation de « désastre national » et a ordonné une enquête pour déterminer les responsabilités dans cet événement tragique. Il a également mobilisé les forces spéciales de l’armée pour participer aux opérations de secours et a promis une aide financière aux familles des victimes. Les récentes inondations en Afrique de l’Est, comme en Ouganda et en Ethiopie, soulignent une urgence climatique persistante dans la région.