Un nouveau paysage immobilier émerge à Dakar en 2020, la capitale du Sénégal. Le triplex présentant une vue imprenable sur la côte atlantique est décrit comme un lieu idéal pour contempler le coucher du soleil. Doté de caractéristiques luxueuses telles que 600 m², cinq chambres, un sol en marbre italien, un jacuzzi, une piscine, une salle de sport et un jardin, ce bien d’exception a rapidement trouvé un acquéreur malgré son prix élevé.
À quelques pas, des ouvriers s’activent sur un chantier de construction d’une villa en bord de mer, avec un acheteur ivoirien investissant 3,5 millions d’euros pour ce domaine de 1 200 m² comprenant cinq chambres, une piscine de 38m de long et une vaste pièce à vivre avec double cuisine. Cette expansion immobilière de luxe est également observée ailleurs, avec de nouveaux immeubles ultramodernes en cours de construction à Dakar.
Cependant, cet essor immobilier suscite des inquiétudes concernant la pression foncière et environnementale le long du littoral sénégalais. Les critiques se multiplient, dénonçant une privatisation du domaine public et des constructions incontrôlées aux conséquences environnementales préoccupantes. La lutte contre la spéculation foncière et le blanchiment d’argent devient une priorité pour les autorités sénégalaises, avec des mesures visant à réguler et assainir le secteur.
Malgré l’essor économique du pays et l’afflux de grandes fortunes, la question de la transparence et de la responsabilité dans le secteur immobilier reste cruciale. Tandis que la demande de biens de luxe continue de croître, les autorités sénégalaises cherchent à concilier prospérité économique et contrôle du développement urbain pour assurer un avenir durable à Dakar et au-delà.