vendredi 17 janvier 2025

Mahama et Maïga scellent une alliance inébranlable contre le chaos !

Le président ghanéen, John Dramani Mahama, et le premier ministre malien, le général Abdoulaye Maïga, ont marqué une étape significative jeudi 16 janvier, en réaffirmant leur volonté de consolider leurs relations bilatérales pour combattre la montée du djihadisme et l’instabilité en Afrique de l’Ouest. Cette rencontre s’est déroulée à Accra, où M. Maïga a rendu visite à M. Mahama, qui est récemment entré en fonction.

Dans son allocution, John Dramani Mahama a souligné l’importance d’une action concertée pour la sécurité : « Notre sécurité est un objectif commun et nous devons travailler les uns avec les autres pour garantir la sécurité de notre sous-région. Si la maison de votre voisin est en feu, vous devez l’aider à l’éteindre, sinon il se propagera à la vôtre ». Cette déclaration fait écho à une préoccupation croissante en matière de sécurité, notamment dans le nord du Ghana, où des groupes djihadistes de la région sahélienne commencent à poser problème, affectant également des pays voisins comme le Togo et le Bénin.

Une coopération renforcée face à l’insécurité

Lors de cet entretien, le président Mahama a salué l’initiative de l’Alliance des États du Sahel (AES), comprenant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, pays qui, sous une gouvernance militaire, ont décidé de quitter la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) le 29 janvier. Il a exprimé son soutien indéfectible à cette alliance, affirmant : « Malgré le revers temporaire auquel nous sommes confrontés, nous devons continuer de renforcer nos relations. Le Ghana reste très solidaire du Mali ».

Un cadre pour le panafricanisme

Le général Abdoulaye Maïga, pour sa part, a mis en avant le rôle crucial du Ghana dans la promotion du panafricanisme. « Le combat pour la souveraineté de l’Afrique s’inscrit dans la vision du président Mahama. Nous le remercions pour le soutien indéfectible du Ghana », a-t-il déclaré, tout en soulignant l’importance de la coopération dans les secteurs économique et sécuritaire.

Des relations apaisées entre les nations

Cette visite du premier ministre malien coïncide avec une déclaration du ministre des affaires étrangères togolais, qui a indiqué que le Togo ne fermissait pas la porte à une éventuelle adhésion à l’AES. Ce développement atteste d’une normalisation des relations entre les pays sous régime militaire et les membres de la Cedeao, qui avaient jusqu’alors connu des tensions accentuées ces dernières années. Cette dynamique pourrait changer la donne en matière de coopération régionale dans la lutte contre le terrorisme et l’instabilité.

Perspectives d’avenir

Les discussions entre le Ghana et le Mali sous-tendent une volonté commune d’unir leurs forces pour faire face à des défis sécuritaires qui dépassent leurs frontières. En renforçant leurs liens et en s’engageant dans des initiatives comme l’AES, ces deux nations visent à établir un espace de sécurité collective, tout en contribuant à un nouvel élan vers le panafricanisme qui pourrait inspirer d’autres États de la région à suivre leur exemple.

Mots-clés: Ghana, Mali, djihadisme, sécurité, coopération, Alliance des États du Sahel, panafricanisme, Cedeao, instabilité, relations bilatérales.

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