Le jour de la passation de pouvoir entre Macky Sall et Bassirou Diomaye Faye, le future premier ministre Ousmane Sonko était au centre des attentions à Dakar. Cette année, les inondations ont une nouvelle fois frappé le Sénégal, paralysant les villes et affectant les biens et les personnes. Son arrivée au pouvoir coïncide avec ce défi climatique majeur, et Sonko avait promis de résoudre ce problème récurrent, au moins à long terme. Il a lancé un audit sur les fonds destinés à lutter contre les inondations, dénonçant l’inefficacité des mesures précédentes.
Les actions du nouveau gouvernement témoignent de sa volonté de réformer, notamment à travers la création de commissions destinées à réexaminer les contrats avec des entreprises étrangères. Malheureusement, faute de majorité à l’Assemblée nationale, les réformes de grande envergure se font toujours attendre. Les tensions politiques sont palpables, notamment concernant la gestion des inondations et d’autres sujets sensibles.
Néanmoins, Ousmane Sonko entend bien faire entendre sa voix sur la scène diplomatique et nationale, défendant des positions souverainistes et panafricaines tout en restant fidèle à son style clivant. Sa gestion, notamment le mouvement de rotation des magistrats, a suscité des critiques et des questions quant à son autoritarisme supposé. La dissolution possible de l’Assemblée nationale ouvrirait la voie à de nouvelles élections législatives, où Sonko pourrait faire valoir son "projet" de réformes.
En fin de compte, l’avenir politique du Sénégal semble incertain, avec des enjeux importants pour la stabilité du pays et la transition vers une gouvernance plus efficace et transparente. Le leadership de Sonko et ses projets de réforme économique et sociale seront certainement au cœur des débats à venir.
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