dimanche 20 avril 2025

Frappes américaines décisives : l’EI en Somalie à genoux !

Le gouvernement du Puntland, une région semi-autonome de la Somalie, a annoncé avec une certaine fierté que les frappes aériennes menées par les États-Unis sur les monts Golis ont eu pour conséquence l’élimination de plusieurs « figures-clés » du groupe Etat islamique (EI). Ces attaques, qui s’inscrivent dans un effort plus large de lutte contre le terrorisme, ont revêtu une importance particulière pour la sécurité régionale.

Samedi 2 février, le président américain, Donald Trump, a détaillé ces opérations militaires sur son réseau Truth Social. Selon lui, les frappes ont ciblé un responsable du groupe djihadiste ainsi que d’autres individus qu’il avait recrutés pour préparer des attentats. Trump a assuré que ces interventions avaient « détruit les grottes » où se cachaient ces terroristes, tout en évitant des pertes civiles. Cependant, le groupe EI demeure une menace mineure en Somalie comparé aux Chabab, qui se disent affiliés à Al-Qaida. Malgré cela, l’ONU a mis en garde contre une possible augmentation de l’activité de l’EI dans le pays.

L’opération menée par les forces du Puntland a démarré fin décembre et vise les monts Golis, réputés pour abriter des membres de l’EI. Le gouvernement local a salué le soutien inestimable des États-Unis dans cette lutte et a exprimé sa « sincère gratitude ». Un communiqué du gouvernement somalien a souligné la collaboration entre Mogadiscio et Washington pour neutraliser des « chefs hauts placés de l’EI ».

Le président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, a été informé des frappes immédiatement et a exprimé sa reconnaissance envers les États-Unis, déplorant que « le terrorisme ne trouve ni amis, ni refuge dans le Puntland ». Ce partenariat stratégique en matière de sécurité a été mis en avant, alors que les États-Unis continuent de renforcer leur présence militaire dans la région pour contrer les menaces terroristes.

L’importance de ces frappes a également été soulignée par le ministre de la Défense américain, Pete Hegseth, qui, dans un communiqué, a signalé que « plusieurs agents » de l’EI avaient été tués, contribuant ainsi à réduire les capacités du groupe à planifier des attaques contre les citoyens américains. Il est à noter qu’une récente triste actualité en témoigne : un attentat à la Nouvelle-Orléans a fait 14 victimes, perpétré par un ancien militaire américain manifestant un soutien aux idéaux de l’EI.

Mots-clés: Puntland, frappes aériennes, Etat islamique, sécurité, collaboration, Hassan Cheikh Mohamoud, Donald Trump, Somalie.

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