Le 25 août dernier, devant l’ambassade de France à Moscou, un protestataire exprime son mécontentement face à l’arrestation de Pavel Durov. Cet événement retentissant a marqué l’arrestation puis la mise en examen d’un magnat de la technologie qui dirige l’une des principales plateformes numériques mondiales. Depuis cette date, l’affaire Pavel Durov a suscité un vif intérêt à l’échelle internationale, déclenchant une confrontation entre Moscou et Paris et soulevant des débats animés sur les limites de la liberté d’expression et la responsabilité des réseaux sociaux.
A 19h30, un jet privé en provenance de Bakou, Azerbaïdjan, se pose à l’aéroport du Bourget, transportant Pavel Durov, le PDG de Telegram, ainsi qu’un garde du corps et une influenceuse spécialisée en cryptomonnaies. Prévoyant de dîner à Paris, les plans de Durov sont bouleversés dès son arrivée, car il est aussitôt arrêté par les autorités. Les raisons de son arrestation sont progressivement révélées, confirmant la présence de contenus pédopornographiques sur Telegram, une affaire ayant mené à une enquête approfondie de plusieurs services d’enquête français.
Cette arrestation historique a suscité des réactions sur les réseaux sociaux, avec des personnalités influentes telles qu’Edward Snowden, Elon Musk, Tucker Carlson, Andrew Tate et Robert F. Kennedy Jr condamnant une atteinte à la liberté d’expression. La soirée de l’arrestation a été marquée par le démenti de l’Elysée concernant une prétendue rencontre avec le président de la République. Le PDG de Telegram a ensuite demandé à contacter Xavier Niel, un actionnaire important du groupe Le Monde, avant d’être placé en garde à vue pour interrogation.
Ce scandale, débuté par une interpellation surprise à l’aéroport le samedi 24 août, continue de susciter des réactions indignées et relance le débat sur la liberté d’expression en ligne.