L’influenceuse Kenza Benchrif, alias Poupette Kenza, a été mise en examen le 7 juillet pour tentative d’extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs. Selon les informations du parquet de Rouen, elle a été placée en détention provisoire le 11 juillet. Résidant à Dubaï, cette célèbre utilisatrice de Snapchat a été arrêtée à son arrivée en France et mise en examen dans le cadre d’une affaire liée à des problèmes financiers et à une ancienne associée impliquée dans ses activités d’influence.
Une enquête ouverte en février 2024 a révélé que le couple victime des menaces avait été approché par un intermédiaire prétendant faire partie d’un cartel mexicain, orchestrant une histoire fictive pour extorquer de l’argent. Des tactiques d’intimidation incluant l’installation de traceurs GPS et caméras ont été utilisées pour presser les victimes de verser une importante somme d’argent. L’intermédiaire a déclaré avoir été engagé par une « influenceuse » résidant à Dubaï pour régler un différend financier. Les avocats de Kenza Benchrif nient toute implication, mentionnant qu’elle-même aurait été victime d’un détournement de fonds.
L’enquête a également révélé que l’intermédiaire avait une grenade sur lui lors de son arrestation, ce qui a entraîné une accusation supplémentaire de détention d’explosif. L’influenceuse Poupette Kenza est également impliquée dans une autre affaire concernant des pratiques commerciales trompeuses. La situation reste complexe et suscite de nombreuses questions quant à l’implication de chacun des protagonistes dans ces affaires. La justice devra démêler ces affaires complexes pour faire toute la lumière sur ces agissements.
Mots-clés: influenceuse, extorsion, enquête, réseaux sociaux, détention provisoire.