Dans plusieurs terminaux aéroportuaires, des écrans d’information diffusaient, le vendredi 19 juillet, des dysfonctionnements critiques de Windows, identifiables par un « écran bleu de la mort » remarquable. Une semaine après l’incroyable panne mondiale qui a mis hors service des millions d’appareils utilisant Windows et a perturbé le trafic dans les aéroports, 97 % des dispositifs touchés sont de nouveau opérationnels, comme l’a confirmé la société CrowdStrike le vendredi 26 juillet. L’effort a été renforcé par le déploiement de techniques de réparation automatique et la mobilisation de toutes les ressources pour accompagner les clients, a déclaré le PDG de l’entreprise, George Kurtz.
Le vendredi 19 juillet, une série de pannes simultanées a éclaté à l’échelle mondiale après la diffusion, vers 6 heures du matin (heure française), d’une mise à jour de Falcon, un outil de sécurité développé par CrowdStrike, une entreprise américaine. Les logiciels de cette société sont utilisés sur de vastes réseaux informatiques pour surveiller les activités et détecter toute activité suspecte, comme un virus ou un vol de données confidentielles. La mise à jour contenait un fichier défectueux qui a provoqué une « erreur fatale » entraînant des blocages complets sur les ordinateurs équipés du système d’exploitation Windows. Les équipes de CrowdStrike ont rapidement identifié le problème et ont émis une nouvelle mise à jour environ une heure et demie plus tard pour le corriger.
Une semaine après cet événement, les conséquences de cette panne informatique majeure demeurent difficilement quantifiables. Les compagnies aériennes, particulièrement touchées par cette défaillance, avancent des pertes considérables. Air France a annoncé une perte de 10 millions d’euros, tandis que Delta Airlines, la plus affectée par ce bug, estime sa perte à plus de 400 millions d’euros, incluant d’éventuelles amendes pour la gestion de crise de l’entreprise américaine. Les impacts de cette situation ont été ressentis dans divers secteurs, de l’aviation aux hôpitaux, en passant par les entreprises de logistique et les médias, soulignant l’ampleur des dégâts causés par cette panne technique inédite.