Le propriétaire de X, Elon Musk, a annoncé le 17 août que les bureaux du réseau social au Brésil allaient fermer, suite à un différend avec le juge de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes. Elon Musk a déclaré que « X n’a pas d’autre choix que de fermer nos opérations locales au Brésil », mais a souligné que « le service X reste disponible pour les Brésiliens ». Cette décision a été prise pour garantir la sécurité du personnel sur place, face aux menaces d’arrestation proférées par le juge en raison du non-respect des décisions de censure.
Le juge Moraes a été critiqué pour ses actions, notamment le blocage de comptes de personnalités politiques conservatrices au Brésil, suite aux tentatives de délégitimation du système de vote électronique lors de l’élection présidentielle de 2022. Elon Musk a vivement condamné le comportement du juge, le qualifiant de « honte pour la justice » et appelant à son départ. Le réseau social X, sous la direction de Musk, a affirmé que les actions de Moraes étaient contraires aux principes démocratiques et a appelé le peuple brésilien à choisir entre la démocratie et le juge. La fermeture des bureaux de X au Brésil, bien que difficile, reflète le refus d’accepter une censure illégale et des demandes de transfert de données privées.
Ce bras de fer entre Elon Musk et le juge Alexandre de Moraes met en lumière les tensions entre le pouvoir judiciaire et les acteurs privés au Brésil, et soulève des questions sur la liberté d’expression et le respect de la démocratie dans le pays. La décision de X de se retirer du marché brésilien marque une nouvelle étape dans la lutte contre la censure et les pressions gouvernementales sur les réseaux sociaux. Les implications de cette affaire pour l’avenir des médias sociaux et de la liberté d’expression au Brésil restent à déterminer, mais elle souligne l’importance du respect des droits fondamentaux et de l’indépendance des plateformes en ligne.
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