Une passionnée de biologie et de découverte
Sa maîtrise de biologie en poche, Nathalie Lambert aurait pu devenir éleveuse d’escargots. Elle déclare avec gourmandise : « J’aurais combiné ainsi deux passions, la biologie et la cuisine ».
Elle a passé une grande partie de sa vie au laboratoire, à côtoyer des tubes de sang humain et murin, poursuivant inlassablement la même quête : comprendre ce qui favorise les maladies auto-immunes, en particulier la sclérodermie, qui rigidifie la peau, et la polyarthrite rhumatoïde, qui attaque les articulations.
Nathalie Lambert, directrice de recherche à l’Inserm, et son équipe conduisent des travaux dans l’unité « arthrites auto-immunes » dont elle a repris la direction en 2023. Ils explorent la piste du microchimérisme. Nathalie Lambert explique : « Nous abritons tous dans notre corps, sans les rejeter, des cellules migrantes qui viennent d’un autre organisme que le nôtre ».
Issue d’un milieu modeste, notamment avec un père cheminot et une mère employée à l’hôpital de Cahors, elle a poursuivi des études supérieures avec le soutien fier de ses parents. Elle termine sa thèse sur les tissus ostéoarticulaires dans le laboratoire d’immunologie de Claude de Préval, à Toulouse. C’est à cette époque qu’elle a été invitée à faire une présentation au congrès mondial du HLA (human leukocyte antigen).
Nathalie Lambert, une vie dédiée à la science
Nathalie Lambert est le parfait exemple de la passion et de l’engagement scientifique. Sa soif de découvertes et son dévouement à la recherche en font une figure éminente du monde scientifique d’aujourd’hui.
Mots-clés:
Nathalie Lambert, Inserm, recherche médicale, maladies auto-immunes, sclérodermie, polyarthrite rhumatoïde, microchimérisme