Dans la région frappée par le séisme de magnitude 7,8, lundi 6 février, les villages et les petites villes ont été brutalement bouleversés. Les dégâts sont considérables et le nombre de morts s’accroît rapidement. Selon un bilan provisoire, le tremblement de terre aurait fait près de 7 000 morts en Turquie et plus de 2 500 morts en Syrie.
À Kiran Yurdu, un village traditionnel situé entre la mer et la frontière syrienne, la population s’active aux activités d’excavations. Les outils disponibles sur place sont leur seul avantage par rapport aux villes. Selon Ahmet, le correspondant de l’Anatolian Press, le village recense pour l’heure plus de vingt morts et les chiffres vont vite grimper.
Au pied d’une grue, une dizaine de personnes de tous âges forment un demi-cercle, scrutant attentivement chaque coup de la pelle mécanique. Un corps vient d’être sorti des décombres d’une maison écroulée. Un autre engin, celui de la mairie, s’active auprès d’une bâtisse familiale où une femme a pu être sauvée.
Mardi, alors que l’aide internationale commençait à se déployer, un deuil national de sept jours a été décrété par les autorités turques. Les habitants des zones reculées ou en bordure des centres urbains se sentent oubliés et espèrent une aide rapide et efficace.
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