Des plaques de diamants ayant fini leur croissance
Alix Gicquel, spécialiste de la physique des plasmas et fondatrice de Diam Concept, a récemment ouvert les portes de son laboratoire situé sur un site ultra-sécurisé dans les Yvelines. Cette ancienne chercheuse de 68 ans a mis au point une technologie de pointe permettant de créer des diamants en laboratoire, à partir de pastilles de carbone.
Laser et polisseuses spécifiques pour le diamant
Le processus de création des diamants en laboratoire reproduit celui des diamants naturels. Des pastilles de carbone sont soumises à une basse pression et une température de 4 000 degrés, et sont injectées d’hydrogène et de méthane pour les transformer en une structure cristalline spécifique. Une fois cette étape complétée, un laser est utilisé pour séparer les polycristallins et ne conserver que le monocristal.
Ensuite, le diamant brut est mesuré, passé au microscope numérique et caractérisé par laser. Il est ensuite envoyé pour polissage chez des sous-traitants, notamment en Inde. Ce processus prend entre trois semaines et deux mois, et permet d’obtenir des diamants aux propriétés physico-chimiques identiques à celles du diamant de mine.
Cette technique est plus respectueuse de l’environnement et des hommes, et plus économique que l’extraction des diamants à partir des mines. Elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt et permet de produire des diamants de haute qualité adaptés à la joaillerie.
Mots-Clés:
Alix Gicquel, Diam Concept, Accelair, Air Liquide, carbone, plasma, laser, molybdène, hydrogène, méthane, Inde, mines, joaillerie.