L’île d’Alicudi, située dans l’archipel éolien en Sicile, est un endroit unique. Isolée et éloignée, elle se trouve à l’extrémité nord de l’archipel, abritant un volcan endormi sur ses 5 kilomètres carrés de superficie. Habitée par seulement une centaine de personnes toute l’année, elle attire des visiteurs estivaux en quête de tranquillité. Cependant, l’île connaît un problème majeur, celui des chèvres sauvages. Environ six cents de ces animales se sont multipliés en toute liberté, causant des dégâts considérables sur leur passage.
Il est difficile de savoir exactement comment cette situation a débuté, admet le maire de Lipari, Riccardo Gullo. Selon une légende locale, six animaux se sont échappés d’un élevage au début des années 2000, donnant naissance à une population de chèvres et de boucs en liberté. Ces animaux, en quête de nourriture, pénètrent dans les jardins, dévastent les arbres fruitiers et endommagent les infrastructures de l’île.
Face à ce problème croissant, la région Sicile a enfin pris des mesures. Une initiative novatrice a été lancée pour offrir gratuitement les chèvres à des éleveurs sur les grandes îles voisines ou sur le continent. Cette solution vise à préserver les animaux et à limiter les dégâts qu’ils causent. Les habitants d’Alicudi attendent avec impatience le début de ce programme d’adoption, espérant résoudre ce problème récurrent avant la prochaine saison estivale.