Dans le paysage politique français, les figures de François-Xavier Bellamy et de Raphaël Glucksmann se distinguent par leurs approches contrastées malgré des similitudes de contexte. Le premier a ouvert le bal des meetings électoraux pour Les Républicains aux Docks de Paris, tandis que le second a lancé sa campagne à Tournefeuille en compagnie des socialistes. L’affluence de drapeaux aux couleurs des deux camps a mis en lumière le clivage traditionnel entre la droite et la gauche, soulignant le contraste entre la posture défensive de l’un et l’ambition conquérante de l’autre. Bellamy prône une « droite paisible qui s’assume », cherchant à échapper à l’emprise de ses rivaux politiques, alors que Glucksmann mise sur l’espoir et la surprise pour créer un élan positif jusqu’aux élections. Malgré des points communs de départ, LR et le PS semblent en difficulté depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, incapable de se défaire du schéma imposé par les extrêmes. Ainsi, la campagne européenne semble se dessiner comme un duel entre le RN et la majorité présidentielle, laissant peu de place aux autres formations politiques.
