Le 8 avril 2015, à l’aéroport d’Orly, en banlieue parisienne, une grève surprise des contrôleurs aériens a pris les compagnies aériennes, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) et les passagers de court. Cette grève faisait partie des mouvements contre la réforme des retraites.
En raison de ce mouvement très fort, notamment à Orly, la DGAC a dû « abattre », c’est-à-dire réduire de 50 % le nombre de vols au départ de l’aéroport du sud ouest parisien. Des perturbations ont également été observées à l’aéroport de Toulouse-Blagnac qui a dû fermer dans la soirée de samedi à partir de 20 heures.
Les contrôleurs aériens ne sont pas soumis à la loi Diard, qui impose à tous salariés qui concourent directement à la réalisation des vols, à se déclarer grévistes au plus tard 48 heures avant le début du mouvement. Ainsi, les syndicats des contrôleurs aériens n’avaient pas informé la DGAC de leur mouvement de grève, ce qui a empêché la mise en place du service minimum.
En conséquence, la DGAC a annoncé une réduction des vols de 20 %. Les compagnies ont dû réduire leurs programmes de vols, en préservant principalement les vols internationaux et les liaisons vers les DOM-TOM.
Mots-Clés: Thomas Samson, DGAC, Orly, Toulouse-Blagnac, Loi Diard, Réforme des Retraites, DOM-TOM.