Des pompiers près du Park Fire, à Forest Ranch (Californie), le 26 juillet 2024.
Le Park Fire, un incendie criminel, a éclaté le 24 juillet dans le nord de l’État et figure déjà parmi les incendies les plus dévastateurs de l’histoire californienne. Après soixante heures, il s’est classé dixième par la superficie brûlée, puis septième après soixante-douze heures, témoignant de sa propagation rapide dans une région densément boisée et asséchée par la chaleur étouffante.
Le climatologue Daniel Swain, expert en événements climatiques extrêmes, prévoyait que l’incendie, ayant ravagé 350 000 acres (141 000 hectares) le samedi 27 juillet, pourrait figurer parmi les trois plus importants. En tête de cette liste se trouve le mégafeu d’août 2020, provoqué par des milliers d’éclairs secs. Le climatologue souligne que la plupart des méga-incendies en Californie résultent de la fusion de plusieurs foyers, formant des complexes extrêmement dangereux.
Le Park Fire, bien que provenant d’un seul allumage, s’est propagé à une vitesse hors norme, surprenant même les experts. Les habitants de Paradise, déjà devasté en 2018, ont été une fois de plus invités à évacuer face à l’ampleur effrayante des phénomènes engendrés par le feu. Des images de pompiers capturant un vortex de feu rappelant une tornade ont circulé parmi les spécialistes, démontrant la puissance destructive de ce méga-incendie.
Dans un exposé diffusé sur YouTube, Daniel Swain souligne la difficulté d’éteindre un tel feu, qui peut couvrir de grandes distances en très peu de temps, malgré tous les moyens déployés. L’ampleur des dégâts causés par le Park Fire rappelle la nécessité de mieux prévenir et gérer de tels événements pour protéger les communautés vulnérables.