Une tempête dévastatrice, nommée Darragh, a frappé la côte nord-ouest de la France les 7 et 8 décembre 2024, entraînant d’importantes coupures d’électricité et perturbant les transports. En Bretagne et en Normandie, des rafales de vent atteignant jusqu’à 130 km/h ont laissé environ 15 000 foyers sans courant. Les équipes d’intervention se sont mobilisées pour rétablir la situation, tandis que des événements inattendus ont également eu lieu, comme l’échouement d’une barge sur la plage de Sotteville-sur-Mer.
La tempête Darragh a commencé à balayer le littoral français dans la journée du 7 décembre 2024. Cette violente tempête a été signalée non seulement en France, mais aussi au Royaume-Uni et en Irlande, où elle a également causé d’importantes coupures d’électricité. En France, la situation a été particulièrement sévère, avec 8 000 foyers touchés en Bretagne et 7 000 en Normandie, selon Enedis, le gestionnaire du réseau électrique. Par ailleurs, le service météorologique Météo-France avait placé ces régions en vigilance orange, prévenant de l’arrivée de vents potentiellement destructeurs.
Conséquences sur les infrastructures électriques
Les rafales puissantes, souvent autour de 130 km/h, ont provoqué de nombreuses coupures sur le réseau électrique, principalement dues à des arbres tombés sur les lignes. Enedis a estimé qu’environ 80 % des foyers impactés seraient rétablis d’ici la fin de la journée du 8 décembre. Pour gérer cette crise, 600 techniciens ont été mobilisés sur le terrain. De plus, la force d’intervention rapide d’électricité a été appelée à l’aide, faisant appel à des renforts provenant de régions voisines.
« Les opérations de rétablissement se poursuivent. Ce soir, en fin de journée, plus de 80 % des clients impactés auront été rétablis », a déclaré Enedis dans un communiqué. Cependant, les dangers liés aux câbles électriques tombés au sol demeurent préoccupants, et les autorités insistent sur le fait qu’il ne faut en aucun cas les toucher.
Les perturbations des transports
La tempête Darragh a également eu des conséquences sur le transport ferroviaire. En Normandie, toutes les lignes ont été suspendues dès vendredi soir pour des raisons de sécurité, entraînant des désagréments pour les voyageurs. Selon la SNCF, la circulation entre Rouen et Le Havre ne pourra pas reprendre dès lundi en raison de l’étendue des incidents sur la ligne. Les équipes tentent d’organiser des solutions de remplacement, notamment des autocars. En Bretagne, bien que la situation ait été difficile le samedi, un retour progressif à la normale était attendu pour le lendemain.
Un incident maritime inattendu
Un autre événement marquant lié à la tempête a été l’échouement d’une barge de plus de 120 mètres de long sur la plage de Sotteville-sur-Mer. Ce navire, l’AMT Challenger, s’est détaché de son remorqueur, le Boka Glacier, au large des côtes britanniques. Il a dérivé dans la Manche avant de s’échouer, mais heureusement, aucune victime n’a été signalée et « il n’y a pas de risque de pollution avéré », a indiqué un porte-parole de la préfecture maritime.
Malgré son échouement, la barge reste sous surveillance, et les opérations pour la reconnecter à son remorqueur seront mises en attente jusqu’à l’amélioration des conditions météorologiques. Ce type d’incident souligne les effets dévastateurs que peuvent avoir des tempêtes sur la navigation maritime.
Les événements liés à la tempête Darragh mettent en lumière la vulnérabilité des infrastructures face à des phénomènes climatiques extrêmes. Ce type d’événement soulève également des questions sur la préparation et la réponse face à de telles crises, tant au niveau national qu’international.
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