Le village d’Imerovigli, sur l’île grecque de Santorin, fait face à une situation alarmante. En raison de mouvements tectoniques significatifs, les écoles de cette destination prisée fermeront leurs portes ce lundi, a annoncé samedi 1er février le ministère de la Protection civile. Les résidents et les touristes vivent une période troublée, amplifiée par des tremblements de terre fréquents, dont le plus puissant a atteint une magnitude de 4,5.
Les secousses sismiques ont manifestement augmenté, avec des enregistrements récents incluant une secousse de 4,1 à 8 h 48, suivie d’une autre de 4,5 à 9 h 22. Ces événements ont été notés par le département de géophysique de l’université d’Athènes, qui a rapporté l’occurrence de onze tremblements de terre en seulement quelques heures. Contrairement aux craintes, les autorités précisent que cette activité ne résulte pas d’un phénomène volcanique, mais bien de mouvements tectoniques naturels.
Face à cette menace, les responsables recommandent aux habitants de se prémunir en évitant les grandes réunions à l’intérieur et en restant éloignés des zones potentiellement dangereuses comme Amoudi et le vieux port. En ce moment, Santorin, une île volcanique des Cyclades, attire de nombreux visiteurs. En 2023, elle a vu défiler 3,4 millions de touristes, engendrant une population flottante qui dépasse largement ses 15 500 résidents habituels, suscitant des inquiétudes envers le surtourisme.
Le volcan de Santorin, reconnu pour sa beauté et sa biodiversité, connaît actuellement une activité sismique légère, comme l’a souligné le professeur de sismologie Costas Papazachos. Ce dernier a rassuré le public en affirmant que cette situation ne nécessite pas d’inquiétude cependant que l’on suit de près les développements. Selon ses observations, les comportements actuels ressemblent à ceux de 2011-2012, période durant laquelle le volcan avait montré une activité sismique prolongée sans donner lieu à une éruption.
La tranquillité des habitants et des visiteurs dépendra des prochains jours et de l’évolution de cette situation. En attendant, la prudence est de mise et le suivi scientifique est essentiel pour garantir la sécurité de tous.
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