Une ferme inondée à Aisy-sur-Armançon, dans l’Yonne, le 2 avril 2024. La crue a atteint son apogée durant la nuit du mardi 2 au mercredi 3 mars à Tonnerre et à Chablis, les deux communes les plus touchées de l’Yonne, département toujours en alerte rouge. Cependant, les inondations continuent de se propager en aval, selon les autorités.
D’autres régions telles que l’Aube, la Côte-d’Or et la Haute-Marne sont en alerte orange en raison des crues importantes allant du Morvan à la Champagne. La Saône-et-Loire, quant à elle, a été levée de son alerte selon Météo-France.
A Tonnerre, le pic a été atteint mercredi aux alentours de 3 heures sur le cours de l’Armançon, rivière restant en vigilance rouge. Le niveau de l’Armançon a alors atteint 2,95 mètres, entraînant quelques débordements dans certaines parties de la ville. Environ 100 à 150 personnes vivent dans des zones inondables, mais seules deux ont dû être évacuées et relogées dans un centre d’hébergement d’urgence.
A Chablis, le pic a également été atteint lors de la nuit du mardi au mercredi, le niveau du Serein étant monté à environ 2,50 mètres, soit 35 cm de plus qu’en 2013. La décrue était visible mercredi matin dans le village, et les viticulteurs évaluaient les dégâts éventuels dans leurs caves.
La vigilance reste importante en aval, particulièrement sur le cours de l’Armançon, avec des hauteurs de crue attendues légèrement supérieures à celles de 2013. Pour le Serein, la montée des eaux se fait à un rythme soutenu, tandis que la décrue en amont est très lente. Les précipitations prévues pourraient également ralentir la décrue.