Dans la région boisée du village de Varnavas en Grèce, des feux dévastateurs ont éclaté le 13 août 2024, réduisant en cendres une vaste étendue de forêt. Après quarante heures d’efforts intenses, le ministre de la crise climatique et de la protection civile, Vassilis Kikilias, a annoncé que les flammes étaient sous contrôle et que la situation se stabilisait, marquant ainsi une avancée importante dans la lutte contre l’incendie. Cependant, malgré ces progrès, le bilan humain reste lourd, avec une victime décédée et plus de soixante-dix personnes blessées, dont cinq pompiers.
Au niveau matériel, de nombreuses habitations ont été gravement endommagées, avec des dizaines de maisons réduites en cendres dans les municipalités de Penteli, Varnavas et Halandri. Les pertes sont considérables, avec des milliers d’hectares de terre brûlés, des bâtiments détruits et des véhicules incendiés. Les autorités ont lancé des ordres d’évacuation massifs pour protéger la population et ont ouvert des centres d’accueil d’urgence pour les déplacés.
Malgré les efforts déployés par les pompiers et les renforts européens, le gouvernement a été critiqué pour sa gestion de la crise. Les médias locaux soulignent l’ampleur des dégâts et mettent en lumière les questions non résolues. La presse appelle à des réponses rapides et efficaces pour éviter de futures catastrophes de ce type. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a également souligné l’urgence d’agir face à la crise climatique et a appelé les dirigeants mondiaux à tenir leurs engagements en matière de lutte contre le changement climatique pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.