Une femme et un enfant sont passés devant un commerce endommagé par le cyclone Remal à Patuakhali, au Bangladesh, le 29 mai 2024. MUNIR UZ ZAMAN / AFP
Le cyclone Remal, ayant frappé le Bangladesh et l’Inde, a causé la mort d’au moins 65 personnes, ont rapporté, mercredi 29 mai, les autorités et les médias des deux pays. Se dirigeant lentement vers l’intérieur des terres, le cyclone, accompagné de vents violents et de fortes vagues, a touché terre dimanche soir, provoquant des inondations et des glissements de terrain. Selon Azizur Rahman, directeur du département météorologique du Bangladesh, cette récente tempête a duré plus de trente-six heures, établissant ainsi un record de durée pour le pays.
En effet, le cyclone Remal s’est formé rapidement en comparaison avec les autres cyclones observés ces dernières décennies. Azizur Rahman y voit un impact du changement climatique, soulignant le rôle de la basse pression dans le golfe du Bengale. Les conséquences tragiques du cyclone se font déjà ressentir, avec au moins 17 décès au Bangladesh et 48 en Inde. Au Mizoram, 14 ouvriers ont trouvé la mort dans l’effondrement d’une carrière suite aux fortes pluies.
Les efforts de prévention et d’évacuation ont permis de limiter les pertes humaines, même si les cyclones restent une menace constante pour les populations vivant dans les régions côtières du Bangladesh. Malgré une meilleure anticipation des phénomènes météorologiques, le changement climatique continue d’accentuer la fréquence et la violence des tempêtes, nécessitant une vigilance accrue dans les années à venir.
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