Le 10 novembre 2024, Cuba a été frappée par deux séismes consécutifs, suscitant l’inquiétude sur la stabilité géologique de l’île, déjà affaiblie par l’ouragan Rafael. Bien que la réponse immédiate des autorités indique qu’il n’y a pas eu de victimes ni de tsunami, la population a ressenti de vives perturbations. Ces événements soulignent les défis naturels auxquels Cuba fait face et la résilience de ses habitants face à l’adversité.
Ce week-end, Cuba a été secouée par deux tremblements de terre qui ont eu lieu au large de sa côte sud. Selon l’Institut américain de géophysique (USGS), le premier séisme, d’une magnitude de 5,9, a été suivi, environ une heure plus tard, d’une seconde secousse mesurant 6,8. Les autorités locales ont reçu des rapports rassurants, affirmant qu’aucune perte de vie n’avait été déplorée et qu’aucune alerte au tsunami n’avait été déclenchée. Cependant, la fréquence des séismes dans la région amène à réfléchir sur la vulnérabilité de Cuba aux catastrophes naturelles.
Les détails des secousses
Le premier tremblement de terre a été localisé à 14,2 kilomètres sous l’océan, à environ 35 kilomètres de la côte de Bartolome Maso, dans la province de Granma, et à 175 kilomètres de Santiago de Cuba, la deuxième ville du pays. La seconde secousse, plus forte et plus profonde, s’est produite à 23,5 kilomètres sous l’océan, à environ 40 km de la même côte. Les tremblements ont été largement ressentis à travers l’île, provoquant une panique notable parmi les habitants. « Les gens sont rapidement descendus dans les rues parce que le sol a bougé très fort »
, a rapporté Andrés Perez, un habitant de Santiago de Cuba. Cette réaction instantanée montre la prudence des Cubains face aux risques sismiques.
Impacts sur la population
La population a réagi avec rapidité, illustrant une alerte permanente face aux tremblements de terre caractéristiques de cette zone. Les récits d’habitants, tels que celui d’Andrés, qui a déclaré que son épouse en était « complètement sur les nerfs », révèlent l’angoisse provoquée par ces événements. La résilience de ces citoyens, éprouvée par des catastrophes antérieures comme l’ouragan Rafael, le démontre, car ils continuent de s’adapter et de se préparer à de futurs incidents.
Cuba entre ouragans et séismes
Ce nouveau défi arrive alors que l’île peine à se remettre des effets dévastateurs de l’ouragan Rafael, qui a causé des coupures de courant généralisées pendant près de deux jours. L’ouragan a déjà mis à l’épreuve les infrastructures locales, tandis que le tremblement de terre vient intensifier les inquiétudes concernant la sécurité des logements et des services de base. En janvier 2020, un séisme de magnitude 7,7 avait déjà secoué le pays, mais sans causer de dégâts majeurs, illustrant ainsi la capacité de l’île à faire face à ces crises consécutives.
La résilience cubaine face à la nature
Avec une géologie si active, Cuba doit souvent composer avec les aléas de la terre et de la mer. Ces événements rappellent l’importance d’une préparation adéquate et de la mise en place de systèmes d’alerte précoce pour minimiser les impacts sur la population. La solidarité et le soutien communautaire apparaissent comme des ressorts fondamentaux pour surmonter ces épreuves, tandis que l’île continue de naviguer entre catastrophes naturelles et défis environnementaux.
En définitive, ces secousses, bien que sans conséquences tragiques pour l’heure, soulignent la nécessité d’une vigilance constante et d’une adaptation face aux défis naturels. La capacité de Cuba à se redresser après l’ouragan et à gérer ces séismes en est un témoignage fort.
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