Des inondations catastrophiques ont frappé le Népal, faisant au moins 104 victimes et laissant 64 personnes portées disparues. Katmandou, la capitale, a subi des pluies torrentielles, entraînant la montée des eaux et des glissements de terrain dévastateurs. Les sauveteurs œuvrent sans relâche pour évacuer les habitants et retrouver les disparus, révélant l’ampleur tragique de cette situation. Alors que les pluies font rage, les experts soulignent l’impact croissant du changement climatique sur ces tragédies naturelles.
Le Népal a une nouvelle fois été témoin d’une tragédie liée aux éléments naturels. Le 28 septembre 2024, la vallée de Katmandou a été submergée à la suite de pluies diluviennes, causant des inondations et de terrifiants glissements de terrain. Ces événements ont bouleversé la vie de milliers de personnes, notamment en mettant en danger des familles et en provoquant d’importants dégâts matériels. Les autorités signalent un bilan tragique, avec un nombre de morts qui pourrait continuer d’augmenter alors que les équipes de secours poursuivent leur travail.
Un bilan humain tragique
Le dernier rapport de la police fait état d’au moins 104 morts et de 64 disparus, un chiffre qui pourrait s’élever alors que les opérations de recherche se poursuivent. « Il est probable que le bilan s’alourdisse au fur et à mesure que notre mission de recherche et de sauvetage progresse dans les zones touchées »
, a déclaré Dan Bahadur Karki, porte-parole de la police. Ce constat fait suite au bilan initial, où 59 personnes avaient déjà perdu la vie. Les événements survenus entre vendredi et samedi dernier, avec 240 millimètres de pluie en seulement 24 heures, marquent un record à Katmandou depuis 1970, selon les autorités météorologiques népalaises.
Les rivières de la capitale ont rapidement débordé, inondant des quartiers résidentielles à proximité. Mahamad Shabuddin, un habitant, confie son choc : « Ça fait peur. Je n’avais jamais vu une telle dévastation »
. Les témoignages affluent, décrivant des scènes de désolation et de désespoir, avec des familles cherchant refuge sur les toits de leurs maisons ou tentant de fuir à travers des eaux boueuses.
Les conséquences des pluies torrentielles
Les pluies diluviennes ont également engendré de graves désagréments sur les infrastructures. Plusieurs routes ont été bloquées par des glissements de terrain, rendant l’accès difficile pour les secours. Des centaines de personnes se retrouvent piégées, notamment celles qui dépendent des axes routiers pour quitter la région. Certains rescapés, comme Kumar Tamang qui vit dans un bidonville, racontent leur peur et leurs pertes. « Hier, nous avions peur que l’eau nous tue, mais aujourd’hui, nous n’avons plus d’eau pour nettoyer »
, déplore-t-il.
Les perturbations n’en restent pas là : les vols intérieurs ont été suspendus. Cependant, ceux-ci ont pu reprendre dimanche matin, après une interruption de près de deux jours, mais plus de 150 départs avaient été annulés. La lente reprise des activités laisse présager un long chemin vers la normalité.
L’impact du changement climatique
Les inondations et les glissements de terrain meurtriers ne sont pas un fait isolé au Népal. Chaque année, les moussons de juin à septembre conduisent à des catastrophes à grande échelle. Les experts notent une augmentation marquée du nombre de ces événements en raison du changement climatique, qui intensifie leur fréquence et leur violence. Plus de 220 personnes ont perdu la vie cette année à cause de catastrophes naturelles liées aux pluies. Cette situation appelle à une prise de conscience et à des mesures concrètes pour lutter contre les effets du changement climatique dans cette région vulnérable.
En somme, ces inondations récentes à Katmandou illustrent les dangers croissants auxquels sont confrontés les habitants du Népal. L’humanité, la solidarité et l’assistance humanitaire seront essentielles pour faire face à cette épreuve dévastatrice.
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