Près de La Possession, un cyclone dévastateur nommé Garance a frappé La Réunion le 5 mars 2025, laissant derrière lui des destructions inimaginables. Lors de son passage, ce phénomène météorologique a causé la mort de cinq personnes. La situation sur l’île s’est extrêmement détériorée, en écho à une tragédie survenue deux mois auparavant à Mayotte, où le cyclone Chido avait déjà entraîné la perte de 40 vies et la disparition de 41 personnes. Ces événements tragiques mettent en lumière la vulnérabilité des deux départements français de l’océan Indien face à de tels aléas climatiques.
La Réunion a été particulièrement touchée, subissant des vents atteignant jusqu’à 234 km/h et des « pluies exceptionnelles », établissant ainsi une comparaison avec un véritable cataclysme. Dans les mots des habitants, cette catastrophe naturelle a été décrite comme une expérience traumatisante. Les impacts sont visibles partout : des milliers de toitures arrachées, des arbres déracinés, et des paysages profondément altérés. Les routes sont impraticables, inondées par les torrents et la boue, et des voitures ont été emportées jusqu’à sombrer dans les profondeurs de l’océan.
### Destruction et détresse
Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, lors de sa visite les 6 et 7 mars à La Réunion, a souligné la gravité des dommages : « la détresse de ceux qui ont tout perdu » est palpable et mérite d’être entendue. Valls a également attiré l’attention sur le fait que « l’Hexagone n’a pas suffisamment pris conscience de ce qui s’est passé », appelant à une solidarité nationale accrue. Face à cette calamité, le gouvernement Bayrou a annoncé un soutien financier sous la forme d’un fonds de secours exceptionnel de 200 millions d’euros, destiné à aider à la reconstruction des infrastructures publiques, cruciales pour la réhabilitation de l’île.
### Un avenir incertain
Avec 40% de l’habitat mahorais en situation précaire, la reconstruction s’annonce d’autant plus complexe. Les défis qui se présentent à ces îles du sud-ouest de l’océan Indien se manifestent non seulement par la nécessité de rétablir les services publics, mais aussi par l’urgence de repenser les infrastructures pour mieux résister aux futures tempêtes. Des voix s’élèvent pour appeler à une réflexion sur le développement durable dans la région, ainsi qu’à une préparation renforcée pour éviter de tels drames à l’avenir.
La vulnérabilité croissante de ces territoires face aux catastrophes naturelles appelle à une prise de conscience collective. Un changement de paradigme est nécessaire pour protéger les populations et leur environnement contre les effets désastreux du changement climatique. La solidarité et l’engagement des autorités seront déterminants dans la résilience de La Réunion et de Mayotte face à ces défis pressants.
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