mercredi 2 avril 2025

Véronique Ovaldé s’assied sur un banc de pierre, la colère au cœur et la confiance nouvelle

Dans le village de Cefalu, en Sicile, en 2015, Véronique Ovaldé a trouvé l’inspiration pour son dernier roman, Fille en colère sur un banc de pierre. Après la parution de Soyez imprudents les enfants (Flammarion, 2016) et l’année consacrée à la rédaction de ses chroniques « livres de poche » pour « Le Monde des ­livres », cette éditrice a passé ses nuits, pendant un an, à développer une histoire.

Véronique Ovaldé aime écrire sur la « cellule » familiale, dans le double sens du terme : l’organisation et la prison. Dans son roman, elle explore les passions humaines qui s’y jouent, la jalousie, la culpabilité, la vengeance. Le père, Salvatore, est tyrannique et capable d’instaurer une ­atmosphère « génialement menaçante » rien qu’en se taisant. D’origine basque espagnole et élevée en Seine-Saint-Denis, Véronique Ovaldé a choisi les écosystèmes insulaires pour situer sa tragédie familiale.

Lors de son voyage en Sicile, elle a eu l’idée de la culpabilité endossée, à tort, par l’une des quatre sœurs après un drame. Sa confiance en l’écriture s’est alors déployée de manière continue et sans repentirs, dans une forme d’allégresse. Elle a pu réaliser le pas de côté nécessaire à l’écriture de fiction et échafauder sa construction au moment même de l’écriture.

Mots-Clés: Sicile, Cefalu, Véronique Ovaldé, famille, passions humaines, écosystèmes insulaires.

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