Le 17 janvier 2023, la CGT a organisé une marche aux flambeaux à Marseille pour manifester contre la réforme des retraites proposée par l’Elysée. Le mardi 31 janvier, huit principaux syndicats de salariés ont appelé à une deuxième journée de mobilisation. La première, le 19 janvier, a réuni 1,12 million de manifestants, selon le ministère de l’intérieur, et 2 millions selon les organisateurs.
L’exécutif estime que la journée s’est déroulée de façon « classique ». Cependant, le mouvement de contestation est solide et s’étend à des villes moyennes, ce qui est un signe de l’ancrage de la protestation.
Le gouvernement est dans une situation délicate, car il n’a pas la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Les députés macronistes peuvent être influencés par la mobilisation et s’opposer à la réforme. Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée, estime que « personne ne voit en Macron le défenseur du pacte social ».
L’Elysée et Matignon doivent donc trouver un moyen de concilier leurs intérêts avec ceux des manifestants.
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