Les employés de l’entreprise Caddie se sont retrouvés devant la banque d’investissement pour entreprises Bpifrance, à Strasbourg, le 23 juin 2014. AFP / FREDERICK FLORIN
Le tribunal de Saverne a prononcé la liquidation du fabricant de chariots de supermarché, Caddie, faute de repreneur viable, comme l’a confirmé Pierre Dulmet, avocat du comité social et économique (CSE) de l’entreprise, le 16 juillet. Avec 110 employés, l’avenir de Caddie semblait compromis malgré les deux offres soumises fin juin à la juridiction.
En effet, la proposition faite par le propriétaire actuel, le groupe Cochez de Valenciennes, n’a pas été retenue par le procureur, tandis que l’offre de reprise de la société Skade Management de Stéphane Dedieu n’a pas été jugée en raison de conditions suspensives non précisées. Ces rebondissements ont abouti à une issue inévitable : la cessation totale d’activité de Caddie, désormais inévitable.
Les employés, représentants syndicaux et avocats présents devant le tribunal ont exprimé leur tristesse face à cette décision irrévocable. Malgré leurs efforts, les multiples redressements judiciaires et l’accumulation de dettes ont scellé le destin de cette entreprise emblématique. Caddie, dont le nom évoque l’histoire industrielle et commerciale, a vu ses derniers instants marqués par une situation financière insurmontable.
En dépit des efforts consentis pour maintenir l’activité, la production de chariots de supermarché en plastique a été interrompue en 2023, laissant place à une reconversion incertaine pour les employés. Ce nouveau chapitre de l’histoire de Caddie reflète les défis auxquels sont confrontées les entreprises historiques face aux évolutions du marché et aux contraintes environnementales.
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