L’Allemagne a finalement accepté de débloquer un règlement visant à réduire les émissions de CO 2 des véhicules neufs, après avoir bloqué le texte en mars, au grand dam de ses partenaires européens. La Commission européenne et le gouvernement allemand ont trouvé un accord pour modifier le plan climat de l’Union européenne, qui interdisait les moteurs à combustion après 2035. Cette modification autorise les véhicules fonctionnant aux carburants de synthèse, une technologie promue par les constructeurs allemands et italiens haut de gamme. Les ONG environnementales contestent cette technologie coûteuse, énergivore et polluante. De nombreux experts automobiles doutent également de sa capacité à rivaliser avec les voitures électriques, dont les prix devraient baisser dans les années à venir. Le blocage allemand de mars était une initiative du parti libéral FDP, crédité d’environ 5% des intentions de vote dans les sondages nationaux, qui espérait s’affirmer face aux écologistes en tant que défenseur de l’automobile en pariant sur l’hostilité d’une grande partie de la population à l’interdiction des moteurs thermiques. La réglementation européenne des voitures électriques a déjà été largement anticipée par l’industrie, qui a investi massivement dans ce domaine.
Mots-Clés: Allemagne, Union européenne, voitures électriques, carburants de synthèse.