Lors du sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, qui s’est tenu à la Bibliothèque nationale François-Mitterrand à Paris le 8 février 2025, des annonces majeures ont été faites concernant des investissements significatifs dans le secteur des data centers. Le fonds canadien Brookfield a en effet prévu d’allouer 20 milliards d’euros en France d’ici 2030, soulignant ainsi l’attrait grandissant du pays pour les infrastructures dédiées à l’intelligence artificielle. Cette initiative s’inscrit dans un contexte compétitif mondial pour le développement de telles installations.
Le sommet de Paris, centré sur l’intelligence artificielle, met en lumière des investissements colossaux dans un domaine en pleine expansion. Brookfield, un fonds d’investissement canadien, a annoncé son intention d’investir 20 milliards d’euros en France d’ici à 2030, permettant ainsi la construction de data centers modernes. Ces infrastructures sont cruciales pour entraîner les intelligences artificielles et, fait remarquable, ils sont au cœur d’une véritable compétition internationale. Les Émirats arabes unis ont également dévoilé un projet ambitieux avec un investissement de 30 à 50 milliards d’euros, visant à établir un data center géant sur le sol français.
Investissements colossaux pour des infrastructures modernes
Brookfield, par le biais de son fonds d’investissement, allouera 15 milliards d’euros spécifiquement pour de nouveaux data centers, dont un mégaprojet à Cambrai, visant à atteindre une puissance maximale de 1 gigawatt. Ce projet sera comparable à celui prévu par les Émirats, qui désignent leur centre comme le plus imposant d’Europe, bien que sa localisation reste encore à définir. La présidence française, par l’intermédiaire d’Emmanuel Macron, a confirmé l’accord avec Bruce Flatt, le dirigeant de Brookfield, le 31 janvier dernier. Les autres 5 milliards d’euros seront investis dans des infrastructures associées, essentielles pour une consommation énergétique plus responsable, puisque les data centers sont connus pour leur forte demande en énergie.
La France, acteur incontournable du secteur
Le potentiel de la France dans le domaine des data centers est également confirmé par Clara Chappaz, la ministre en charge de l’IA, qui a annoncé que 35 sites étaient déjà prêts pour accueillir ces nouvelles infrastructures. Ces emplacements couvriront environ 1 200 hectares. L’annonce de ces projets est cruciale, car la France se positionne actuellement en sixième position mondiale pour le nombre de centres de données, juste derrière des puissances telles que les États-Unis et la Chine. Le rapport du Conseil économique, social et environnemental met en avant cette offre massive qui pourrait encore s’enrichir.
Une dynamique internationale autour de l’intelligence artificielle
Le sommet pour l’IA de Paris se poursuit jusqu’à mardi, promettant d’autres annonces encourageantes. Parmi les événements notables, un « business day » aura lieu à Station F, l’incubateur de start-up fondé par le milliardaire Xavier Niel. Cet incarnant les ambitions technologiques de la France, la rencontre mettra en avant de nouvelles opportunités d’affaires et de partenariats. L’engouement pour l’intelligence artificielle et ses infrastructures ne montre aucun signe de ralentissement, ce qui pourrait transformer durablement le paysage technologique français.
Ce rassemblement symbolise donc un moment clé pour la France et l’Europe, dans leur quête d’une place de choix sur le marché mondial de l’intelligence artificielle. Avec de tels investissements, le pays fait un pas considérable vers l’avenir numérique, créant ainsi un environnement propice à l’évolution de nouvelles technologies et à l’émergence de start-up innovantes.
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