Casino, l’un des plus grands groupes de distribution en France, est en difficulté financière depuis 2015. La remontée des taux et l’inflation ont rendu caduque sa stratégie, le forçant à agir pour sauver son empire qui se noie dans un océan de dettes. Pour assainir sa situation financière, le groupe cherche à réduire sa dette et à renforcer son capital.
Le groupe a ainsi annoncé qu’il étudiait la possibilité de demander l’ouverture d’une procédure de conciliation, ce qui préfigure une restructuration pour certains types de dettes subordonnées ou hybrides. En parallèle, des propositions de reprises sont en cours, dont une offre émanant de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, soutenu par Fimalac. Cette offre propose de renflouer le groupe par le biais d’une augmentation de capital de 1,1 milliard d’euros, ce qui donnerait contrôle de Casino à EP Global commerce, la société contrôlée par M. Kretinsky.
Pourtant, cette proposition n’est pas compatible avec le rapprochement à l’étude entre les enseignes françaises de Casino et Teract, la société cotée contrôlée par la coopérative céréalière InVivo. Cette union est proposée par Moez-Alexandre Zouari, le principal franchisé de Monoprix et Franprix, associé au fondateur de Free, Xavier Niel, et au banquier d’affaires Matthieu Pigasse. Elle est adoubée par un allié de poids : Intermarché.
Casino doit donc décider quelle voie suivre pour sortir de ses difficultés financières tout en maintenant une stabilité à long terme. La restructuration de ses dettes ou l’augmentation de son capital, avec ou sans Daniel Kretinsky, aurait un impact considérable sur l’entreprise. Le groupe doit prendre une décision cruciale pour éviter les conséquences néfastes pour les employés et les clients.
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