Corinne Diacre, la sélectionneuse de l’équipe de France féminine de football, fait actuellement face à une fronde de plusieurs joueuses internationales. En réponse à cette situation, elle a pris la parole dans un communiqué transmis à l’AFP par son avocat, Christophe Ayela.
Elle y dénonce une « campagne de dénigrement » dont elle serait victime depuis plus de dix jours. « Mes détracteurs n’hésitent pas – sans s’embarrasser de la vérité – à s’attaquer à mon intégrité personnelle et professionnelle, à quatre mois de la Coupe du monde », explique-t-elle.
La sélectionneuse affirme que malgré les critiques, elle est « pleinement déterminée à mener [sa] mission à bien ». Elle ajoute qu’elle ne se laissera pas « atteindre par cette opération de déstabilisation qui ne prend pas en compte [son] bilan sportif et qui a pour seul objectif un règlement de compte personnel ».
Corinne Diacre avait décidé de ne pas répondre aux critiques dans un premier temps, mais a finalement choisi de s’exprimer la veille d’un comité exécutif fédéral qui devrait discuter de son avenir à la tête de l’équipe de France féminine de football.
En poste depuis 2017, Corinne Diacre doit maintenant faire face à la fronde de plusieurs joueuses internationales, dont Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani. Ces dernières ont décidé de se mettre en retrait de la sélection.
Les membres de la commission fédérale, dont fait partie Jean-Michel Aulas, le patron de l’Olympique Lyonnais, ont auditionné la sélectionneuse mardi. Jean-Michel Aulas avait laissé transparaître son souhait de la voir partir ces derniers jours.
Dans son communiqué, Corinne Diacre remercie Jean-Michel Aulas de « considérer désormais la situation avec objectivité et impartialité ».
Mots-Clés: Corinne Diacre, équipe de France, football féminin, critiques.